Interview avec Thomas K.:
J’ai pensé que je devais me préparé à une vie dans la douleur.
Interview avec Silvia P.:
Je n’ai pas touché une cigarette depuis six mois.
Interview avec Johann L.:
Soudainement, je me suis senti complètement détendu.
Silvia P. (38) de Munich avait fumé beaucoup depuis son adolescence. Grâce à l’acuponcture, elle a réussi à arrêter de fumer:
Combien de temps avez-vous fumé?
23 ans. Je fumais au moins un paquet par jour, souvent plus. J’ai essayé naturellement d'arrêter de temps en temps, mais cela n’a jamais marché, même avec des patchs de nicotine. Cela n’a pas marché du tout.
Commet avez-vous eu l’idée de commencer un traitement d’acuponcture?
J’avais déjà eu de bonnes expériences avec l'acuponcture, car j'avais déjà reçu des traitements pour le rhume de foins, la migraine et le tinitus cérébral, et cela avait toujours fonctionné. Un jour, j’ai lu un article au sujet d’un traitement de désintoxication pour fumeurs, et je me suis dite: moi aussi je devrais l’essayer.
Combien de traitements ont été nécessaires?
Le médecin m’a expliqué d’abord que l’acuponcture aurait un meilleur effet si je ne fumais pas juste avant d’arriver à la session d'acuponcture. La première semaine, j'ai eu trois sessions. Après cela, sept de plus, de 20 minutes chacune, cela une fois par semaine. Les aiguilles se plaçaient aux points de toxico-dépendance, c’est à dire à l’oreille et à l’extérieur de la main.
Pourriez-vous décrire l’effet?
Bien, pendant la première session j’étais déjà complètement détendue, et d’un coup, mon nez s’est libéré. Pendant les premières deux semaines, j’étais toujours assez fatiguée, mais l’envie de fumer a diminué dès le début. A partir de la troisième semaine, j’avais beaucoup d’énergie après la session d’acuponcture. Aussi, pouvais-je respirer, sentir et goûter beaucoup mieux. Une fois, j’étais dans un magasin de fleurs et j’ai pu distingué le parfum de chaque fleur séparément!
Avez-vous eu des symptômes de désintoxication?
Au début, j’étais parfois un peu agitée et nerveuse. J’ai eu aussi ces fameuses attaques de faim, mais j’ai pu les contrôler assez bien, parce que j’emportais des tomates au bureau au lieu du chocolat. Curieusement, je pensais plus aux cigarettes durant les pauses, quand je prenais un café par exemple, plutôt que quand j’avais du stress.
Y a-t-il des situations où vous avez encore envie de fumer?
Presque pas. Si quelqu’un fume, cela me ne dérange pas du tout. Au contraire, je vois les fumeurs autour de moi, et je pense en moi-même: tu n’as désormais plus besoin de cela! Ou bien au bureau, quand les collègues sortent pour fumer une cigarette, je me dis: Faites-le sans moi alors! Je pense que, grâce à l'acuponcture, je suis devenue plus forte psychiquement et physiquement.
Est-ce que vous vous sentez mieux aujourd’hui?
Oui. Je respire mieux et je suis en meilleure condition physique. Je le remarque surtout quand je fais du sport. Avec mon mari, on va souvent faire de l’escalade ou des excursions en montagne. Je me sens mieux, tout simplement, et je peux donc vraiment recommander l’acuponcture.
Johann L. (54) est cadre supérieur des ventes chez Telekom. Il a souffert de symptômes de dépression, lesquels ont été traités par l’acuponcture avec succès:
Comment vos problèmes ont-ils débuté?
Il faut dire que j'étais surmené depuis longtemps tant au bureau qu’à la maison, mais je l’ignorais tout simplement. Un rhume sévère m’avait beaucoup affaibli, ce qui a finalement déclenché mes problèmes. Après quelques journées à la maison, j’ai pensé que j’étais mieux, et je suis retourné au bureau. Et tout d’un coup, les problèmes ont commencé.
Comment votre dépression s’est fait remarquée?
J’avais tout d’un coup des crises d'étouffements et j'avais du mal à respirer. En plus, j'étais pris d'angoisses et j'ai senti une pression terrible sur ma poitrine. J’ai tout de suite pensé que c’était le cœur ou la pression, et je suis allé voir un médecin.
Qu’a dit votre médecin au sujet de vos symptômes?
Il m’a examiné au complet et n’a rien trouvé de particulier. Quand je lui ai parlé de mes angoisses, de la claustrophobie et de mes troubles de sommeil, il a soupçonné que les causes étaient psychosomatiques.
Et comment avez-vous finalement pris la décision de voir un acuponcteur?
Ma femme est auxiliaire médicale dans un cabinet qui dirige beaucoup de patients vers un acuponcteur. Elle m’a recommandé d'essayer. Au début, j’étais sceptique, à vrai dire, je ne croyais pas en l’efficacité de ces aiguilles. Mais quand on est complètement à bout, on est prêt à essayer n’importe quoi.
Qu’est-ce qui a changé avec l'acuponcture?
Je suis allé chez un psychothérapeute qui se sert en plus de traitements d’acuponcture. On a d’abord eu une longue conversation, et puis nous avons parlé du traitement d'acuponcture. Pendant la première session, il m’a piqué à l’oreille et aux poignets. Dès ce moment j’ai eu l’impression que quelque chose était en train de changer. D’une certaine manière, je me suis senti plus calme, plus content et en même temps léger.
Combien de sessions avez-vous eu?
Cinq au total. La deuxième session a été tout de même décisive. J’ai senti quelque chose comme un coup de foudre. D’un coup, toutes mes tensions se sont soulagées et je me suis profondément endormi. A partir de ce moment, les problèmes ont presque complètement disparu. Cet effet intense ne s’est plus présenté durant les sessions suivantes, mais j’en n’avais plus besoin!
Est-ce que l’effet persiste toujours?
Oui, absolument. Tout cela s’est passé il y a environ huit mois, et les problèmes ne se sont pas présentés depuis. Mais je dois dire aussi que j'ai changé mon comportement depuis. Au bureau, je fais un effort de prendre les choses avec plus de calme. J’essaie d’éviter le stress. Et je ne m’en tire pas mal, contrairement au passé. Quand on a 54 ans, il faut aussi penser à d’autres choses, pas seulement au travail et au succès...